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  • Conséquences politiques et économiques de la mise oeuvre d'un nouveau moyen de communication : le télégraphe de Chappe

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    1792 : Claude Chappe propose à l’Assemblée Législative un système de communications basé sur la transmission de messages entre des stations espacées d’une dizaine de kilomètres et situées sur des points élevés.

    Les messages sont constitués d’une suite de signaux sémaphoriques qui, lus à l’aide d’une longue-vue sur la tour précédente, sont reproduits pour être lus de la tour suivante. On peut ainsi acheminer rapidement les dépêches.

    L’idée géniale de Chappe fût d’associer un signal, non pas à chaque lettre du message, mais à un mot (ou à une expression) du langage des militaires ou de celui des diplomates, principaux utilisateurs du système.

    Une expérience convaincante est faite le 12 juillet 1793 sur 35 km avec un relais intermédiaire, entre Belleville et St. Martin-du-Tertre. La Convention décide alors de construire une ligne Paris-Lille, inaugurée un an plus tard. Le 17 août 1794, les "machines Chappe" transmettent une première grande nouvelle (militaire) qui enflamme la Convention : la prise du Quesnoy par les Républicains.

    En 1850, le réseau s’étend sur 5 000 kilomètres avec 534 stations desservant 29 grandes villes. Mais son usage est réservé principalement à l’armée et aux services de l'État. Il n’y a pas encore de service public.

    Nouvelle technique engendrant nouveaux usages et nouveaux détournements, elle est aussi utilisée pour commettre des délits d’initiés : entre Paris et Bordeaux, des signaux destinés à corriger les erreurs de transmissions étaient volontairement intercalés pour annoncer la hausse ou la baisse de la Rente d'État... Mais il n’y avait pas encore de loi caractérisant ce nouveau délit.

    Le télégraphe optique ne fonctionne ni la nuit, ni par temps de brouillard et ne traverse pas les mers. A partir de 1850, il est remplacé rapidement par le télégraphe électrique. De capacité limitée, le télégraphe aérien représente néanmoins une première forme de réseau de télécommunications, hiérarchisé et centralisé.

     


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  • Un historien décrit les conséquences économiques, sociales et politiques d'une innovation technique : le télégraphe électrique.

    Les dates:

    1837 : L’américain Samuel Morse invente un télégraphe électrique simple : des piles, un interrupteur, un électro-aimant et des fils suffisent. Il conçoit également un code très simple basé sur des combinaisons de signaux courts et longs. Huit années plus tard, la première ligne télégraphique française fonctionne entre Paris et Rouen. Le développement du réseau national se fera grâce à des fonds privés.

    1869 : la France pose son premier câble sous-marin entre la station de Déolen, près de Brest, et Saint-Pierre et Miquelon.

    L’établissement de la première liaison transatlantique fut une épopée qui retint l’attention du public, comme le sera, dans les années 1920, celle de la première traversée par avion.

    De nombreux appareils sont inventés, tel le siphon recorder conçu par Lord Kelvin qui enregistre les signaux extrêmement faibles.

    En 1865, naquit l’Union Télégraphique Internationale (UTI) qui contribua à la création d’un véritable réseau mondial. Première née des grandes institutions internationales permanentes contemporaines, elle est aujourd’hui l’Union Internationale des Télécommunications.

    C’est le télégraphe qui a, pour la première fois, réduit sensiblement les distances et le temps entre les hommes. A partir de 1850, c’est grâce à lui que la grande presse se développe et que les agences de presse (Associated Press, Havas, Reuters...) apparaissent.

    En France, le réseau du télégraphe fut le premier à offrir un véritable service public, notion qui s’est imposée vers 1860. C’est aussi l’époque où apparaissent les premiers services : distribution de nuit, réponse payée, liste de diffusion, accusé de réception...

    Après 1870, on réalise des liaisons full-duplex, puis multiplex dans le souci constant de mieux rentabiliser les lignes et de mieux répondre au trafic croissant.

    Vers 1920, les téléimprimeurs se perfectionnent et, surtout, la commutation télégraphique est introduite. Plus difficile à établir que pour le téléphone : il faut en effet que les signaux des terminaux restent bien synchrones. Prodige de l’électromécanique !

    Enfin, vers 1950, les téléimprimeurs modernes sont reliés par le réseau Télex, encore partiellement en usage aujourd’hui ; contrairement aux télécopies, les documents Télex ont valeur de preuve devant la loi.

    Vers 1960 seulement, le réseau télégraphique sous-marin cède définitivement la place au réseau téléphonique international, après avoir été pendant un siècle le seul réseau de dimension mondiale.

    Aujourd’hui beaucoup se souviennent encore des télégrammes sur papier bleu qui annonçaient les bonnes et, parfois, les mauvaises nouvelles.

     


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  • Une courte visite virtuelle sur les thèmes des transports, de la construction et bien d'autres...  vous donnera peut-être envie d'organiser une visite, réelle cette fois au Musée des Arts et Métiers


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  • A partir d'extraits d'un ouvrage pour horlogers, on peut trouver matière à parler de pignons, d'engrenages, de ressorts (accumulateur d'énergie)...

    http://www.premiumwanadoo.com/horlogerie.reparation/feuilletez%20quelques%20pages%20T1.htm


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